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Interview après le congrès national du PCF. de Mayana déléguée des Pyrénées Atlantiques

le 25 February 2013

Interview après le congrès national du PCF. de Mayana déléguée des Pyrénées Atlantiques

 Mayana, du 7 au 10 février, tu as participé au congrès du PCF.

Il a été précédé de plusieurs mois de discussions chez les communistes. C’était ton premier congrès. Qu’est-ce qui t'as le plus marqué et touché ?

 

J'ai été très touchée de vivre une expérience fidèle à ce que j'attendais du PCF lors de mon inscription. Notre cri « l'Humain d'abord! » a trouvé lors de ce congrès un formidable écho, tant par le contenu des interventions – le souci permanent de lutter contre les injustices et difficultés du quotidiens ou, plus dramatiques, liées aux licenciements massifs, aux privations de liberté, et autres guerres – qu'à travers l'ambiance-même de l'évènement. Malgré près de 800 délégués, de nombreux invités et intervenants, chacun avait pleinement sa place et laissait place aux autres. Une grande leçon de solidarité, de respect, d'amitié, assaisonnée d'une sacré dose de bonne humeur!

 

 On parle de rajeunissement, de modernisation du PCF. Est-ce ton sentiment au sortir de ce congrès ?

 

Lors de ce congrès, la présence des, disons, 20 à 50 ans était très nette, et la salle envahie par une foule jeune en grande partie, dynamique en totalité!

Je ne pourrai pas parler de modernisation car le PCF ne m'a jamais semblé démodé. Si les aléas des résultats électoraux sont le lot de chaque parti politique, ce que nous défendons est intemporel.

 

3 Un congrès c'est bien, mais pourquoi faire? Etes-vous repartis avec des actions concrètes à mener. Si oui, lesquelles ?

 

Surtout une volonté plus que jamais vivante de continuer cette lutte de longue haleine pour l'égalité, et de soutenir ceux qui subissent les conséquences d'une gestion mondiale désincarnée, soumise à des calculs mesquins desservant une infime minorité.

Hélas,avec les fermetures d'usines qui s'annoncent, la banalisation des idées d'extrême-droite, la sape des services publics, les guerres stratégiquement localisées en fonctions de la localisation des ressources convoitées, ce sont les actions concrètes qui ne cesseront de s'imposer d'elles-mêmes...

Mais sans tarder, nous allons engager notre activité pour expliquer dans la population qu'il y a des alternatives à l'austérité.

On ne lâchera rien!